Pour Luan Larobina, la musique a ce pouvoir de transcender les différences, d’en arriver à l’intuition, au vrai. Faisant un tout de ses identités plurielles, de ses racines latines enfoncées creuses au bord du Saint-Laurent, sa musique « veut peinturer toutes les montagnes », vivre là où il ne reste plus que l’amour et l’eau fraîche, comme une berge de boisée de mélodies acoustiques et de mots clairs, d’une nature candide où l’on accoste avec toute la vulnérabilité du monde.