De la tragédie du dernier Kauai O’o, ayant chanté jusqu’à périr, seul survivant de son espèce, pour une congénère jamais venue, Étienne Fletcher a puisé l’inspiration d’un second album, ni EP, ni LP, Kauai O’o, dans l’entre-deux, comme son triste homonyme. Avec toujours ces douces égratignures dans la voix, sur des arrangements de l’éclat du plus brillant plumage, il y chante avec philosophie les grands vents que doivent affronter les minorités, criant de [sa] vérité.