Avec la mélancolie d’un bateau-cygne écaillé, la pop pastel de Carla Chanelle vogue dans des eaux rêveuses d’une force tranquille. Sur une rythmique qu’on dirait faite pour que les corps s’attirent entre eux, le plus récent Juillet de l’autrice-compositrice-interprète, prémisse d’un premier long jeu réalisé par Félix Dyotte, est une photo de halo doré dans laquelle se profile une promesse.