Charlotte Brousseau a un faible pour les moments suspendus, les contrastes de lumière, les floraisons d’instruments, les détours mélodiques qui débouchent sur des clairières d’une beauté inattendue. Comme du cinéma, les chansons de son Plus de fleurs que de fleuve, coréalisé avec Antoine Corriveau, sont des récits en mot-images et en cordes, des épopées de folk qui font des cercles d’onde dans les eaux plus ou moins troubles de la prog, la pop, le jazz ou la psychédélique.