Érigé sur des fondations d’influences emo et post hardcore du début des années 2000, l’initial Pour ne pas mourir en hiver d’Olivier Faubert est fait d’ombre et de lumière, comme novembre. Entre les fragments d’anecdotes et les proses déchaînées, ses chansons tarissent les cœurs en peine et enflamment l’échine de ceux qui la portent courbés. Aux arrangements éclectiques, elles évoquent tantôt des contemporains du sud, Alvvays, The War On Drugs, souvent des immortels encore vivants de pas du tout loin, Daniel Bélanger, Karkwa.