Exutoire de Raphaël Pépin-Tanguay, Velours Velours, qu’il porte comme un nom (Salut, Velours) est de ses extraordinaires et très attachants fous talentueux dans le sens de « follement ». Quand je pleure, je suis content de dire son deuxième long jeu, que toute la presse s’est empressée d’écouter et d’aimer. C’est que « les contradictions du jeune musicien aux textes tristes, mais à la voix souriante » qui « a su très tôt qu’il voulait faire partie de la gang », a-t-on pu lire, donnent des chansons auxquelles on veut revenir. Des musiques populaires populeuses, de talents, de goût et de culture québécoise. Un grand jam de monde qui s’aime et qui aime le monde.